ABD-RU-SHIN

Questions et Réponses

1924 – 1937




 

     Il s’agit du recueil contenant 89 questions qui furent posées à Abd-ru-shin et les réponses qu’il  y donna, pendant les années 1924 – 1937. Ces questions et leur réponses parurent dans la revue « Feuilles du Graal, Série I et Série II » ( Gralsblätter, Serie I & Serie II), la revue « L’Appel » (Der Ruf) et enfin la revue « La Voix » (Die Stimme).

     Ces 89 questions et leurs réponses constituent une sélection d’une grande partie des questions qui parurent dans les revues citées ci-dessus. Elles furent aussi remaniées par Abd-ru-shin pendant la période où il se trouvait en résidence surveillée à Kipsdorf (1939 à 1941), sous le contrôle permanent de la Gestapo. 

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PRÉFACE DE L’AUTEUR :

     Je reçois souvent des écrits de remerciements sincères et ils déclenchent en moi une grande joie. Cependant, le chercheur sérieux qui, grâce à mes exposés est devenu celui-qui-a-trouvé, doit uniquement adresser son merci à Dieu Lui-même. Si j’ai pu devenir un médiateur, ce n’est pourtant pas un don provenant de moi-même. Je ne suis rien sans Dieu, et ne pourrais, non plus, rien donner sans Lui.

     Comme exemple, j’aimerais seulement mentionner ce qui suit: si à un être humain, un présent est remis par un serviteur, alors il remerciera, non pas le serviteur, mais le donateur lui-même. Il n’en va pas autrement ici. S’il m’est accordé de puiser à des sources qui sont fermées à d’autres, n’ai-je pas moi-même la plus grande raison de remercier Celui qui m’accorde cela ?

Abd-ru-shin

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EPILOGUE

     Ce que les êtres humains disent, aujourd’hui, de mon Message et de mes Réponses aux questions, m’est parfaitement égal. Il m’est indifférent que cela leur plaise ou non. Les approbations les plus chaleureuses me touchent tout aussi peu que les lettres d’enseignement bien intentionnées, ou que les attaques acharnées, que celles-ci soient du genre correct ou du genre méprisant. Je sais que pour beaucoup d’esprits humains l’heure n’est plus éloignée en laquelle ils briseront violemment la limitation de leur ne-pas-pouvoir-comprendre, du fait de la détresse de leur âme. Ainsi seulement ils apprendront alors à comprendre et à saisir mes Paroles, ce qu’ils doivent absolument faire, s’ils ne veulent pas sombrer dans leur confusion actuelle.

     Insensible à l’amitié ou à la haine, je vais mon chemin. C’est pourquoi je ne comprends pas les nombreuses agitations qui s’emparent d’individus et de cercles entiers ; car celui qui ne veut pas de ma Parole n’a qu’à la laisser! Je ne l’impose, en effet, à personne, et je n’ai pas non plus l’intention d’en faire une « affaire ». Que chaque être humain voit donc pour lui-même comment il en viendra à bout.

Abd-ru-shin